31 Mar Sauvegarder ou archiver ses données ?
Les organisations se posent souvent la question suivante : qu’est-ce qui différencie la sauvegarde de l’archivage et quelle est la meilleure solution ? La différence est subtile car la vocation de l’une est de récupérer des données et l’autre de les rechercher.
Décryptons les deux solutions !
La sauvegarde a donc pour vocation la protection des bases de données contre des cyber-attaques malveillantes ou des suppressions fortuites du fait d’une consultation trop fréquente de certains fichiers. La sauvegarde va générer une copie des bases de données, des fichiers, permettant de récupérer des contacts, des documents, et in fine de protéger les données.
L’archivage, quant à lui, est une excellente technique de conservation des données informatives importantes devant être indexées et recherchées à des fins juridiques ou de conformité.
Si les opérations de sauvegarde et d’archivage effectuent toutes deux une copie de vos bases de données et fichiers avec une conservation illimitée, chacune d’entre elles est conçue et optimisée pour des objectifs différents.
Bien que les deux solutions puissent se chevaucher, chacune d’entre elles est optimisée de façon à ce que chacun puisse avoir accès rapidement aux données nécessaires et répondre à des besoins ad hoc. Ces deux solutions sont parfaitement complémentaires pour offrir la meilleure protection possible contre les risques internes et externes auxquels sont confrontées les organisations.
Trois questions pour bien définir les besoins
Si les opérations de sauvegarde et d’archivage effectuent toutes deux une copie de vos bases de données et fichiers avec une conservation illimitée, chacune d’entre elles est conçue et optimisée pour des objectifs différents.
L’organisation a besoin de bénéficier d’une copie des données d’une semaine, d’un mois ou de plusieurs années ou de stocker une version non modifiée des bases de données et fichiers de tout type.
Qui doit avoir accès aux données et pour quelle raison ?
Par exemple, un membre de l’entreprise doit récupérer rapidement des fichiers, des notes de réunions et des contacts critiques pour l’organisation à la suite d’une panne ou d’une attaque. Le besoin est donc la restauration des bases de données ou tout type de fichier dans leurs structures initiales et ce à partir d’une sauvegarde.
Autre exemple, rechercher un e-mail dont la pièce jointe pourrait inclure le mot “santé”, l’archivage est l’opération ad hoc pour analyser et trouver les communications et les pièces jointes.
Où stocker les données ?
L’activité de l’organisation serait-elle entravée si ses salarié(e)s ne pouvaient avoir accès aux données ou les restaurer ? Par exemple, l’entreprise qui a besoin de partager des données informatives avec des conseillers juridiques, comme des messages Teams ou des communications par e-mail ; dans ce cas l’opération d’archivage est recommandée. Si l’objectif est de récupérer toutes les données relatives à un sujet, il est préférable d’opter pour une sauvegarde.
Conserver des données, oui, mais pour combien de temps ?
L’organisation a besoin de bénéficier d’une copie des données d’une semaine, d’un mois ou de plusieurs années ou de stocker une version non modifiée des bases de données et fichiers de tout type. Les opérations de sauvegarde comme celles d’archivage fournissent toutes deux la conservation des données pendant une longue période. En revanche, lorsque les requêtes sont exprimées avec un besoin très spécifique, tel qu’une date précise ou un format spécifique, on va se poser la question d’une solution par rapport à une autre.
En 2023, de nombreux actifs pratiquent le télétravail, de fait les organisations optent pour des applications de collaboration et de partage de fichiers. Ceci pris en compte, procéder à une nouvelle analyse des procédures de sauvegarde et d’archivage après une cyber-attaque ou un accident est nécessaire pour être certain que vos données sont bien protégées.